Répertoire des artistes membres
A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z
Marcel Charest
Artiste peintre
Marcel Charest est né à Montréal. Il s’est intéressé à l’orgue dès 1974 et a suivi ses premiers cours de dessin et de peinture en 1975. Il a consacré trente ans de sa vie à enseigner le français et les sciences humaines tout en étant organiste professionnel pendant une dizaine d’années. Il a participé à plusieurs expositions, dont la Biennale d’Art contemporain de Florence, Italie, en 2009. Depuis sa retraite de l’enseignement public en 1997, il est artiste à plein temps.
«Mon premier est en expansion. Mon second foisonne de couleurs. Mon troisième s’éclate. Mon tout s’organise en s’élevant dans un mouvement mystérieux, original, articulé et détaillé. Mon univers»
Nicole Chauvin
Céramiste
Après avoir travaillé comme graphiste et photographe de presse dans plusieurs médias, Nicole Chauvin s'est intéressée à l'horticulture. Le travail de la terre l'a amenée à découvrir l'argile. Depuis 2010, sous la supervision de Francine Walker, céramiste renommée de Saint-Hippolyte, des visages ont commencé à surgir, ensuite des corps sont apparus. S'en est suivi une recherche de formes et de textures qui se poursuit. Puis un modèle plus défini s'est imposé. Chacune de ses figurines a son propre langage corporel et exprime différentes émotions. Depuis 2023, toutes les pièces sont crées aux colombins.
Cette courte vidéo fut réalisée dans le cadre d'une exposition de ses œuvres à la galerie boutique de Port-au-Persil dans la région de Charlevoix.
Pierre-Yves Côté
Photographe
Pierre-Yves Côté a débuté sa carrière de photographe en 1992 comme photojournaliste après avoir suivi une formation dans une école professionnelle de photographie. Grâce à ses études antérieures en marketing aux HEC Montréal, il a démarré avec succès sa propre entreprise dans ce domaine. En 2002, parallèlement à son métier de photographe, il enseigne les bases de la photographie au Collège Marsan à Montréal. Les étudiants apprécient particulièrement sa capacité à simplifier les concepts, son sens de l'humour et son organisation.
Son domaine d'expertise en tant qu'artiste photographe est varié. Il pratique autant la macrophotographie, le portrait et le paysage que la photographie abstraite mais l’expérience de la photographie éditoriale et journalistique n’est jamais loin et transparaît dans les récits et la trace humaine qui habitent plusieurs de ses œuvres.
Felix Hould
Artiste multidisciplinaire
Félix Hould est un artiste émergent originaire d’Oka. Il obtient en 2019 un diplôme d’études collégiales en art visuel au collège Lionel-Groulx ce qui le motive à poursuivre ses études en art. Il complète actuellement le baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Au cours de ses études, il a eu l'occasion d’exposer entre autres pour l’Intercollégial d’art visuels, l’exposition Paramètres organisée par l’UQAM, l’exposition Porter l’empreinte à la galerie du Collège Lionel Groulx et l’exposition Domestique à la Galerie Cache.
Félix Hould est un artiste conceptuel et multidisciplinaire. Sa pratique est principalement autoréférentielle et satirique. Il puise à même l’histoire de l’art et le milieu des arts visuels pour amorcer ses différents projets. Son travail porte sur le contexte d’exposition et la réappropriation d’œuvres qu’il désacralise et détourne de façon humoristique. Actuellement, il oriente ses recherches vers la reprise d’œuvres iconiques de l’histoire de l’art qu’il reproduit par différents procédés techniques en s’inspirant à la fois de la culture populaire et de techniques artisanales. Il a entre autres reproduit l’une des colonnes sans fin de Brancusi en s’inspirant des personnages publicitaires gonflables. Ces désacralisations ont pour but de créer un dialogue nouveau entre les publics et les œuvres réabordées, dans l’optique de rendre l’art plus accessible et convivial.
Jean Kazemirchuk
Artiste peintre
«Je suis explorateur des univers intérieurs, des ailleurs, du surréel. À l’affût du vertige éblouissant, j’observe et je transmets les visions poétiques venues de l’océan inconscient et primitif. À la recherche des clés de la Connaissance, afin de faire s’éveiller l’homme.
Mes peintures sont des allégories sur le temps présent, sur la politique, l’écologie, la conscience individuelle et collective. Des thèmes récurrents chez moi sont l’examen de la fragilité de l’esprit humain, et de la fragilité du monde sur lequel nous naviguons.»
Lucie Lachapelle
Écrivaine
http://www.lucielachapelle.ca/
Née à Montréal, Lucie Lachapelle est diplômée en Communication, profil cinéma, de l'Université du Québec à Montréal. Elle a été enseignante, notamment au Nunavik, consultante en communication et recherchiste pour de nombreux documentaires de l’ONF avant de signer son premier film, La Rencontre, en 1994, dans lequel elle aborde les relations entre Québécois, Premières Nations et Inuit. Durant une quinzaine d’années, elle a écrit et réalisé des documentaires diffusés au Québec et à l’étranger. Son premier roman, Rivière Mékiskan, publié chez XYZ, éditeur, s’est vu attribuer le Prix littéraire France-Québec 2011. Son second opus, Histoires nordiques, un recueil de nouvelles publié chez XYZ, éditeur, a reçu le Prix littéraire des enseignants AQPF/ANEL 2014. Son troisième livre, Les étrangères, a été publié en septembre 2018 chez XYZ, éditeur. Son dernier roman, Va me chercher Baby Doll, a été publié en mars 2021. Elle partage maintenant son temps entre l’écriture et des mandats comme animatrice d’ateliers d’écriture et consultante en scénarisation fiction et documentaire.
Monique Olympe Silviani
Artiste multidisciplinaire
Monique Olympe Silviani est à la fois peintre, sculpteure, santonnière et fondatrice de l’atelier Santons de la Nouvelle-France à Oka.
Chaque discipline implique un processus créatif distinct. Les œuvres picturales naissent d’un travail d’observation et d’interprétation qui s’attarde sur la représentation des différents modes d’expression d’art urbain. La technique mixte, par sa combinaison d’éléments, traduit cette diversité et les médiums choisis font référence au sujet représenté, par exemple : l’aérosol pour le street art, le papier journal pour l’affiche murale ou encore l’encre noire pour le bitume de la route.
Inspirée par le dadaïsme parce qu’il permet une grande liberté artistique, elle intègre à ses réalisations des matériaux et objets récupérés, qui deviennent avec une touche d’humour, porteurs de critiques sociales. Les sculptures sont composées dans un esprit de récupération, elle utilise toutes sortes de matériaux allant de l’objet en plastique à l’élément entièrement naturel. Leur réalisation est aussi motivée par le désir de mettre en valeur l’art public.